Mes chers confrères,
Que la Grâce et la Paix de Jésus soient toujours avec nous !
Dans ma dernière lettre de l’année passée relative à l’appel à la Mission, je disais : » Je désire ardemment qu’en cette année 2023, et durant les années à venir, nous puissions sans la moindre hésitation continuer non seulement à nous porter volontaires pour les missions ad Gentes, mais également donner à l’Eglise et aux Pauvres 1% des confrères. C’est là un indicateur clair de la revitalisation continue de notre identité, un nouveau printemps missionnaire, le commencement d’une nouvelle Pentecôte au sein de la Congrégation. Un des signes de notre revitalisation sera l’ouverture, année après année, de nouvelles missions dans les pays où la Petite Compagnie n’est pas encore présente : missions initiées et ouvertes par les Provinces, les Vice-Provinces et les Régions. Il s’agit aussi des Missions Internationales ouvertes par la Curie Générale.
L’année 2025 approche à grands pas. C’est l’année où nous célébrerons, si la Providence le veut, le 400ème anniversaire de la fondation de la Petite Compagnie. L’année 2025 peut être mémorable pour beaucoup d’autres raisons ; l’une d’entre elles est l’ouverture de nouvelles missions ad Gentes, étendant la Congrégation de la Mission à des pays où nous ne sommes pas encore présents.
.Dans la plupart des pays, les branches de la Famille Vincentienne sont déjà 2 présentes ; plus nombreuses dans certains et moins nombreuses dans d’autres. Mais on constate que notre Petite Compagnie n’y est pas présente. Il s’agit des pays suivants:
Antigua et Barbuda, Bahamas, Bangladesh, Barbade, Belize, Bermudes, Bosnie- Herzégovine, Botswana, Brunei, Bulgarie, Burkina Faso, Îles Cayman, Comores, Curaçao, Djibouti, Dominique, Timor oriental, Eswatini (Swaziland), Gabon, Gambie, Gibraltar, Grenade, Guinée, Guinée-Bissau, Guyane, Hong Kong, Irak, Côte d’Ivoire, Jamaïque, Jordanie, Kiribati, Lesotho, Liberia, Lituanie, Macao, Macédoine, Malaisie, Mali, Malte, Martinique, Mauritanie, Maurice, Micronésie, Moldavie, Monaco, Mongolie, Monténégro, Maroc, Namibie, Nouvelle-Zélande, Macédoine du Nord, Sainte- Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Samoa, São Tomé-et-Principe, Sénégal, Singapour, Corée du Sud, Soudan du Sud, Soudan, Suède, Tonga, Trinité-et-Tobago, Vanuatu, Zambie et Zimbabwe.
D’une manière particulière, je voudrais inviter les Provinces, les Vice-Provinces et les Régions, qui comptent actuellement un grand nombre de confrères, à réfléchir avec vos Conseils et les confrères en général et, après avoir examiné la liste des pays où nous ne sommes pas encore présents, à déterminer dans quel pays vous pourriez ouvrir une nouvelle mission.
Cependant, je ne veux pas inviter seulement les Provinces, les Vice-Provinces et les Régions qui ont actuellement un grand nombre de confrères, mais aussi celles qui en ont moins, à prendre une décision héroïque à l’occasion du 400ème anniversaire de notre Fondation, pour ouvrir, même si c’est avec difficulté, une nouvelle mission ad Gentes. Je suis convaincu que la écompense sera cent fois supérieure !
Envoyez-moi vos réflexions à segreteria@cmcuria.org pour que le Conseil Général réfléchisse à la manière dont nous pouvons vous aider pour ouvrir ces nouvelles missions ad Gentes.
Je voudrais également remercier profondément les nombreuses provinces, vice-provinces et régions qui encouragent volontiers les confrères à partir en mission ad Gentes, aux missions internationales coordonnées par la Curie Générale, ou aux missions coordonnées par les provinces, vice-provinces ou régions individuelles.
Comme chaque année, je voudrais inviter tous les confrères de la Congrégation qui sentent l’appel à servir dans les missions ad Gentes à se porter volontaires en tant que collaborateurs si nécessaires de Jésus pour annoncer la Bonne Nouvelle jusqu’aux extrémités de la terre. Cela pourrait être dans les missions internationales, les régions ou les maisons coordonnées par la Curie Générale, ou dans les missions coordonnées par les provinces, vice-provinces ou régions individuelles. Si, après prière, discernement et discussion avec votre Visiteur, vous souhaitez vous porter volontaire pour l’une de nos nombreuses missions à travers le monde qui sont tant dans le besoin, ou pour participer à l’ouverture d’une nouvelle mission dans un pays où nous ne sommes pas encore présents, veuillez m’écrire à segreteria@cmcuria.org.
J’ai la joie d’annoncer que cette année, une nouvelle mission ad Gentes a été ouverte en Ouganda, et qu’en cours, si Dieu le veut, sont les ouvertures des nouvelles missions suivantes en 2024 : Congo-Brazzaville, Togo et la partie nord du Congo dans la ville de Goma par la Province du Congo, ainsi qu’au Pakistan par la Province du Vietnam. L’ouverture d’autres nouvelles missions est en cours de réflexion, tout comme le processus de certaines des Missions Internationales qui avaient déjà commencé à être accompagnées par une province ou vice-province concrète, et qui feront bientôt partie de sa structure.
Voici les missions qui, en ce moment, ont besoin d’une attention particulière et de volontaires :
Avec beaucoup d’espoir, mais non sans difficultés, nous continuons de soutenir la Mission de Bolivie, toujours en besoin de missionnaires, dont l’objectif est de lui assurer une présence plus stable en Bolivie.
Cette Mission est maintenant composée de deux grandes zones missionnaires :
1. La paroisse de Notre-Dame de Guadalupe, à Huayllani, Cochabamba, est très étendue et comporte trois niveaux missionnaires différents : l’un est situé très près de la ville ; une autre partie est une zone paysanne ; et dans la partie de l’Altiplano, il y a un bon nombre de populations indigènes où l’évangélisation vient juste de commencer.
Cette paroisse a un programme pastoral assez bien organisé. Les deux premières zones sont assez faciles à gérer. Des missionnaires plus âgés pourraient être placés dans cette communauté et formeraient une bonne équipe avec des missionnaires plus jeunes pour les zones difficiles. Pensant que Dieu nous bénira avec des vocations locales, nous avons également besoin d’un missionnaire avec une certaine expérience dans la formation. Nous prions Dieu pour que quelqu’un se porte volontaire pour cette mission, car en raison du manque de missionnaires, nous étudions la possibilité de renvoyer cette paroisse au diocèse de Cochabamba.
2. La mission de Beni travaille notamment dans un quartier pauvre de la ville de Trinidad, mais sa force réside dans la région du fleuve, habitée par divers groupes ethniques indigènes, dont certains n’ont eu que très peu de contact avec l’Église. Les besoins pastoraux sont urgents, car il s’agit d’une zone de colonisation continue. C’est une mission qui présente de nombreux défis, non seulement en raison du climat (tropical), mais aussi des distances et des situations dans lesquelles se trouvent les communautés, si loin dans la jungle. Le plus important dans cette mission est d’organiser et de former des agents pastoraux laïcs capables de prendre soin de leurs propres communautés. L’évêque a également demandé de collaborer à l’organisation et au développement du ministère des vocations. Cela se ferait en collaboration avec les Filles de la Charité et les autres branches de la Famille Vincentienne présentes dans la région, qui sont également en augmentation. La langue est l’espagnol.
Talamanca est le territoire indigène le plus important du Costa Rica et se trouve au sud du pays, sur la côte atlantique. Depuis ses débuts, la mission est sous la responsabilité de la Congrégation de la Mission. Le service missionnaire présente deux réalités : la vie paroissiale, qui assure des soins pastoraux mensuels à quelque 36 communautés difficiles d’accès (navigation sur les rivières, en moto ou à pied) ;
et la mission ad Gentes, où il faut jusqu’à cinq jours de marche dans les montagnes pour visiter des centaines de personnes vivant dans des conditions misérables. Les langues indigènes sont le bribri et le cabécar, mais dans la plupart des communautés, il est possible de communiquer en espagnol.
La mission a besoin de quatre missionnaires, dont deux sont urgemment nécessaires pour la formation : un formateur pour la maison de formation du séminaire propédeutique et un autre pour la maison de formation en philosophie et théologie. Nous serions reconnaissants aux confrères qui peuvent offrir deux ou trois ans de service en tant que formateurs, pendant que les confrères de la région suivent des cours pour devenir formateurs ou directeurs spirituels, puis poursuivront leur service dans ce domaine. Deux missionnaires seraient destinés aux missions situées dans des zones pauvres, en périphérie, parmi les personnes souffrantes et abandonnées. Le portugais est parlé au Mozambique.
La mission d’Istanbul, en raison de la responsabilité ecclésiale mondiale pour notre présence chrétienne dans un pays à majorité islamique, est très importante. Actuellement, la Province d’Autriche-Allemagne a deux confrères dans la communauté d’Istanbul.
La communauté aura besoin d’au moins deux autres confrères pour renforcer la communauté et tenter de répondre aux besoins croissants de la mission. Dans la ville d’Istanbul, outre la population locale, il y a de nombreux immigrants et étudiants de divers pays, où l’accompagnement pastoral ainsi que l’aide sociale sont grandement nécessaires. Les confrères qui pourraient se porter volontaires pour cette mission doivent être ouverts au dialogue œcuménique, interculturel et chrétien-musulman. En ce qui concerne les langues, il serait important que le confrère apprenne d’abord la langue turque, puis l’allemand. La Province d’Autriche-Allemagne facilitera les cours de langue directement à Istanbul.
Comme toujours, cette partie de la Congrégation a de nombreux besoins. Les quatre œuvres que nous avons à Cuba nécessitent beaucoup plus de confrères. En ce moment, toute la Région de Cuba compte six missionnaires, ce qui signifie qu’elle a besoin de quatre missionnaires supplémentaires, et parmi les plus nécessaires, le soutien à la formation. Malheureusement, nous avons perdu deux missionnaires. Nous demandons à Jésus de toucher le cœur des confrères pour aider cette région qui a besoin de développement, où, petit à petit, certaines améliorations ont été réalisées. La langue est l’espagnol.
La Région du Venezuela a beaucoup de vocations, mais il y a un grand besoin de confrères capables d’accompagner les séminaristes en tant que formateurs, directeurs des différentes étapes de la formation initiale et directeurs spirituels. Pour la Congrégation, la formation initiale de nos confrères continue d’être une priorité. Nous serions profondément reconnaissants aux confrères qui peuvent offrir deux ou trois ans de service en tant que formateurs, jusqu’à ce que les confrères de la région puissent suivre les cours pour devenir formateurs ou directeurs spirituels, et poursuivre ensuite leur service dans ce domaine. Que Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, Saint Vincent de Paul et tous les autres Saints,
Bienheureux et Serviteurs de Dieu de la Petite Compagnie intercèdent pour nous !
Votre frère en Saint Vincent,
Tomaž Mavrič, CM
Supérieur général